© SUNNY & CRISTALLINE

HAZZE & SLED
DÉTESTE MOI, J'ADORE ÇA.

Se racheter une conduite, cela n'avait plus aucun sens pour Sled. Il n'avait plus aucune raison de rendre son avenir plus certain. Il n'avait plus aucune raison de devenir un autre, celui qu'il n'était pas. Il n'était pas celui qui aidait son prochain. Il n'était pas celui qui accumulait les bonnes actions car les BA, très peu pour lui. Il n'avait pas sa place au paradis. Mais il s'en moquait totalement et pour preuve, il sombrait volontairement dans ses addictions. Il massacrait sa vie sous des litres et des litres d'alcool. En dehors de l'alcool, il n'était pas non plus un bon exemple. Il collectionnait autant les bastons que les conquêtes. Il se retrouvait de temps en temps chez les condés pour des querelles et les femmes n'étaient qu'un passe-temps pour lui, rien d'autre. Que restait-il de bon en Sled ? De la raison ? Non. Des remords ? Non. Il n'avait plus rien de bon en lui. Même pas une once de bonne conscience ? Pas le moins du monde. Rien, rien de bon ne se baladait en lui. Une ordure. Sans scrupule, il s'attaquait aux personnes les plus innocentes, les plus faibles, les plus crédules. Quel plaisir pour lui de pouvoir abuser simplement et malhonnêtement de la bonté des autres. Mais quel salaud ! Oui, vous pouvez le dire. Un beau salaud de la pire espèce même. Néanmoins, il n'était pas la pire ordure au monde. Certes, il n'avait aucune morale, aucun principe ou peut-être un ou deux mais rien de bien extraordinaire. Il n'écoutait pas sa conscience, mais en avait-il une ? Non, certainement pas. Un cœur peut-être ? Oui, entièrement explosé dans sa poitrine. Il ne se conduisait pas comme un salaud, il l'était nuance. Manipulateur, il lui arrivait de tomber sur plus rusé que lui, mais il n'était pas dupe et ne se laissait pas avoir ou du moins il le faisait croire, le temps de trouver une solution. Mais il n'aimait pas perdre son temps pour rien, alors il abandonnait sous la contrainte, en tentant quand même d'en soutirer un maximum. Mais depuis la disparition de sa sœur, ses anciens démons l'avaient laissé ou presque. Il n'était pas totalement racheté de ses erreurs et ses mauvaises habitudes le tentaient sans cesse. Car les bonnes résolutions n'étaient pas pour lui, du moins elle n'avaient pas le temps de s'installer que ses anciens démons les expulsaient sans un remord. Sled n'était pas un bon exemple, ni même une bonne fréquentation. Un vaurien dites-vous ? Oui, mais aussi un alcoolique notoire et un mec sans avenir.

Mais pour l'heure, notre cher Sled laissa un billet sur le comptoir d'un bar puis s'en alla, les mains dans les poches. Hors du bar, il s'alluma une sèche puis marcha un peu. Il se baladait paisiblement, sans connaître sa destination. Ses pieds l'entraînèrent vers le puente, un lieu où il croisa l'une de ses connaissances, une ancienne amie. Un sourire mesquin se colla au coin de ses lèvres, il termina sa sèche en s'orientant vers elle. « Tiens tiens, mademoiselle Hashmore. » Sled installa une distance raisonnable entre eux, la scrutant du coin de l'œil sans aucune retenue. « Tu peux me dire ce qui m'empêche de diminuer entièrement la distance entre nous ? » Il diminua ensuite volontairement la distance, avec ce même semi-sourire sur ses lèvres.

HAZZE & SLED
CAN YOU SEE THIS HELL I'M LIVING
I'M NOT GIVING UP

Voyons, un pied devant l'autre, sans même jeter un seul regard derrière elle, elle avançait la tête droite, les deux mains dans les poches. Elle avait quitté son appartement il y a environ deux heures. Tout ce qu'elle avait fait n'avait servit a personne, même pas à elle. Qu'est-ce que le fait d'observer des hommes chercher une conquête pour la nuit aiderait quelqu'un a faire quelque chose ? Et bien c'est simple, ça n'aiderait personne. Tout ce qu'elle avait fait dans la journée, c'est réfléchir, observer, prendre des notes. Rien de compliqué, rien de personnel. Tout ce qu'elle voulait au fond, c'était de comprendre la petite vie de l'ile. Elle avait eu affaire a plusieurs porcs durant ses deux années ici, mais elle pensais toujours à Alakay et à Kristo qui n'était pas comme les autres. A force de s'approcher de certain, on apprend bien a s'éloigné aussi rapidement. Quand tout ce fait soudainement, c'est plus facile a oublier.
« Jeune demoiselle au non loin de la fontaine, que fais-tu a attendre quelque chose qui n'exhiste pas, L'amour n'est qu'une image, caché tout au fond d'une boite. Pourquoi reste tu là insouciente a tenter de comprendre pourquoi celui que tu attends n'est pas là a te tenir dans tes bras, de caresser la joue et t'embrasser pour s'excuser de son retard. Mais qu'est-ce qui te dit qu'en se moment même il ne se trouve pas dans les bras autre l'embrassant, lui faisant tout ce que tu désires de lui. Ne reste pas planté la a attendre qu'il arrive, tu as une vie et il n'en fait pas partit. »
Son crayon à la main, Hazze écrivait sans cesse sur ce petit calepin qui trainait sans cesse dans ses poches. Par moment elle levait les yeux sur cette adolescente attendant son amour impossible. Cela lui arrivait de sourire par moment apercevant le même scénario presque tout les jours. Toujours le même garçon, jamais la même fille. Cette fois, cette enfant allait attendre longtemps car non loin de la plage se trouvait cet imbécile dans les bras d'un autre. Oui d'un autre. On ne peut pas cacher la vérité a une fouine comme H. Certain pourrait dire qu'elle a des yeux tout le tour de la tête, mais en fait, c'est qu'elle n'est jamais cher elle, elle fait le tour de l'ile tout les jours.
Elle marchait toujours sans regarder ou elle allait et sans s'arrêter. Durant un instant elle ferma les yeux montant des marches les regardant une par une. Lorsqu'elle releva la tête, elle croisa le regard de trois mec à l'air plutôt gamin et elle roula les yeux n'y faisant plus attention. Les inconnus prirent le plaisir de la suivre tournant autour d'elle a la recherchent de nourriture. Elle n'avait pas flanché, l'air toujours neutre sur le visage. il y en avait deux qui marchait de reculons face à elle. Hazze finit par perdre patience et poussa les deux individu passant sans les regarder. Ils l'avaient définitivement lâcher. aller savoir pour quoi. Rebaissant la tête, elle se rendu jusqu'au pont, la ou elle était arrivé et alla s'accoté contre la rambarde. Elle posa son regard au loin ne quittant pas l'eau remuant au rythme du vent. Elle se mit a sourire serrant son calepin et son crayon. Elle glissa sa main sur son oreille droite replaçant son écouteur s'évadant. Elle resta dans sa musique, cet chanson, qu'elle est-elle déjà, oui c'est Deny de Default... UNe voix retentit a sses côté. Elle resta immobile regardant droit devant elle sans prendre la peine de répondre. Cela prit un bon deux minutes avant qu'elle se décide a dire quelque chose.


▬ Sled...