Elliot Lloyd-Byron
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Elliot Lloyd-Byron
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| Sujet: Re: ELLIOT ♠ time is running out. DONE Lun 7 Juin - 22:22 | |
| BY TUMBLR.REMEMBER MY VOICE, REMEMBER MY NAME, REMEMBER MY SMILE, REMEMBER MY EYES & FREEDOM MY ANGEL. 14 décembre 2009.
Sottises pour direction faussée, on ne pouvait rien contre les choix que prenait le hasard, car oui effectivement tout était une question de hasard. Longtemps on se questionne sur le chemin qui prendra notre existence ? Sera-t-elle chanceuse et tranquillement paisible ou bien prendra-t-elle une tournure beaucoup plus soutenue dans la malchance et la mélancolie. Certains - comme les croyants - vous certifierons que seul « Dieu » en détient la réponse, tandis que d’autres vous dirons en toute simplicité que c’est l’homme lui-même qui forge sa vie et cela en fonction d’obstacles qui sont là pour vous guider. Bien sur, il faut prendre en compte le mot hasard. Ce terme si futile à l’écoute mais si subtil dans l’existence prenait toujours son sens à contre pied du destin. Le hasard avait son lot de consciences mais aussi de surprises. L’étonnement ne se faisait plus lorsqu’il entrait dans l’existence de la jeune brunette aux reflets d'écorce. Ses yeux d’une noirceur insondable laissaient présager le doute et l’amertume. Les doux flocons de coton d’un blanc de porcelaine se déposait un à un sur la chevelure respective de la protagoniste qui occupait une partie de l‘allée du cimetière. Ce dernier croulait sous la neige d’un hiver froid et humide, mais pour autant le silence de l’endroit tombait comme un chant salutaire et tragédien. Toisant la pierre tombale de son défunt mari, Elliot s’adonna à baisser son regard marron et clair sur les initiales dorées qui permettaient de reconnaitre l’identité de l’Ange des cieux. Elle s’accroupit. Revêtit sa chevelure couleur d'or d’une capuche, et se laissa esquisser un pauvre sourire malheureux dans l’instinct. Elle respira avec lassitude, à l’image de la patience qu’elle éprouvait envers la vie dans sa généralité.
Je suis un vent de Verlaine sans intérêt, tu sais. Je ne crois en rien et ce depuis que ta présence s’est éloignée de ta famille, de nous, de moi. Lorsque je m’écoute parler, je me dis que tu serais le premier à remettre sur le droit chemin, la route escarpée que toi et moi prenions ensemble dans la même direction. Malheureusement je ne crois pas être à la hauteur de ta confiance. Avide d’obtenir quelques choses ? Je ne l’ai jamais été, et j’espère bien ne jamais l’exprimer. La mort. Un terme qui n’apporte que le salut de l’âme. Un mot. Quatre lettres. Une définition. Un sens. Une douleur. Une épreuve. Une existence brisée. La vie humaine m’a toujours passionnée autrefois, lorsque la joie animée mes traits de petite fille aux allures silencieuses. La vie est triste, douloureuse, et pantoise. Elle ne vous laisse jamais sourire - si ce n’est qu’un instant ou si peu - sans avoir les conséquences. La poésie de mon adolescence, celle qui a su m‘apprivoiser, celle qui demeurait mon unique délivrance, a pris la route des cieux au profit d’un chemin ailé où ma présence n’est plus requise. Qui suis-je pour apporter le malheur autour de ma personne ? Toutes ces interrogations sont actuellement présentes dans ma conscience parce que la souffrance et la déchirure de la perte m’accable, mais plus tard, lorsque les bribes de ton sourire angéliques s’amenuiseront ; je penserais à ta personne, en bonheur et meurtrissures. La mort n’était qu’une épreuve et est liée à la vie comme un anneau sacré de mariage arrangé. Nous venons au monde mais sous conditions. Après tout, comme le prétendait Platon vivre demeurait une souffrance passagère, mais mourir était la délivrance de l’éternel. Les ouvrages philosophiques, toujours les mêmes jonchent encore sur le sol de ta bibliothèque. Des manuscrits qui me faisaient raisonner sur un amas d’interrogations tous aussi interminable les unes que les autres. Infatigable, oui elles l’étaient mais la patience dont je m’armais n’été qu’une armistice entre moi et les aléas de vie. La douceur de tes yeux, ton rire cristallin, tes airs malicieux, ta présence me manque tellement, que je ne me sens digne de rien, si ce n‘est que de patienter. J’attends que la foudre du muscle primaire humain frappe, pour pouvoir à mon tour obtenir le salut et la paix intérieure. Mon discours est vain, mais ma présence ne fait que semer le malheur.
Sa voix s’essoufflait alors, comme l’image d’une feuille morte en automne tombant de sa branche. L’américaine avait toujours ses lèvres scellées lorsque son monologue prit fin, une des rares fois où elle parlait enfin à cœur ouvert, à esprit clair. Mains dans ses poches désormais, elle se releva prêt à quitter les derniers lieux où elle sentait encore la présence d'Andrew à ses cotés, bien qu’il demeurait encore imprégnée dans sa mémoire. Fermant les yeux quelques instants, Elliot se mit à penser comme elle en avait l’habitude depuis sa naissance. Une faculté qui lui permettait beaucoup de choses et rien à la fois. Ses pensées vagabondaient alors au gré des flocons de neiges, tel un tourbillon doux et brutal qui s’efface. Le tourment. La déchéance. L’acceptation. Le réveil. « Elliot ?! ». Rouvrant les yeux tout à trac, la muse silencieuse reporta son attention sur la voix de son appellation. Une voix qu’elle ne connaissait que trop bien pour ne pas s’en souvenir, une voix entrainante et tellement posée, une voix quotidienne mais ancienne. Elle se retourna, et ne fut pas étonné de découvrir Clyde, le frère cadet de sa mari, son ami d’enfance. « Désolé je ne voulais pas t’interrompre, je passais … ». Secouant brièvement la tête, la mystérieuse le considéra d’un regard neutre presque vide pour ne pas dire presque le néant. « Non tu ne déranges personne n’est crainte. Je ne m’attendais pas à te voir ici tout de suite ... ». S’avançant vers elle, le brun affichait des traits sereins bien que sa moue autrefois enjouée demeurait morose, plus lisse. Le jeune homme déposa alors un énième bouquet, un de plus parmi tant d’autres qui venaient embrumer l’édifice à la mémoire du disparu - si on pouvait le dire ainsi -. « Tu ne devrais pas te complaindre dans la solitude Elliot ! Tu sais combien Andrew aurait voulu te voir heureuse … ». « On peut tout ignorer de ce qu’il aurait désiré maintenant. Chacun sa place et un temps pour chaque choses. Tu ne peux pas tout cerner et comprendre Clyde. ». De sa poche elle sortit une lettre qu'Andrew avait adressé à son cadet. Une missive qu’elle avait promis de remettre à son beau frère. « Andrew tenait à ce que je te la donne en main propre. J’ai tardée à le faire mais c’est en rangeant ses affaires, que j’ai pu remettre la main dessus. ». Prunelles entre prunelles, les deux protagonistes se toisaient dans un silence de vent glacial qu’aspirait le temps de la saison. La libraire lui tendit la lettre, il s’en saisit. « Tu sais ce qu’il peut avoir écrit ou bien … ». « Non je n’en sais rien. Drew t'appréciait beaucoup Clyde, il était ton frère bien que j’ignore ce pourquoi vous avez eu quelques différents. ». « Je sais. ». « Cesse de t’en faire pour moi, et pense à toi. ». La veuve lui adressa un maigre sourire aux commissures de ses lèvres et recouvra le chemin qu’elle avait empruntée un peu plutôt. Seul désormais, le jeune homme regardait s’éloigner son bonheur inavoué. « Le problème vois tu, est que pour penser à moi, je me dois de penser à toi. ». Mais elle n’était plus là pour entendre ces paroles.
BY TUMBLR.TRY AGAIN FOR ME MY LOVE, TRY AGAIN FOR US & LIVE FAST BECAUSE THE TIME IS RUNNING OUT. Les yeux rivaient sur l’écran de son ordinateur portable, Elliot se demandait pour combien de temps encore ce fichu logiciel finirait par terminer son installation. Fichu réseau rouillé par les travaux actuels de la ville. Elle soupira, et releva son regard marron vers la porte principale de la librairie qui se referma vers une de ses amies d’enfance. Cette dernière encore en possession de nombreux paquets s’avançait fièrement vers le comptoir et la salua d’une expression heureuse et déterminée. Portrait tout craché d’une jeune fille plein aux as, et ce sans même travailler de toute l’année. « Coucou ma grande ? ». Elle esquissa alors un fin sourire, et répliqua à son tour. « Salut Apolline, qu’est ce qui t’amènes dans une librairie ? ». Sa camarade lui adressa une moue grimaçante et lui tira gaminement la langue. « Je n’ai jamais aimée lire cela est une certitude ma chérie, mais cela ne m’empêche pas d’adorer et de respecter le boulot de l’une de mes meilleures amies.». Elliot laissa alors un sourire se dessinait sur ses lèvres et elles finirent par rire d’une entente complices. Sa compagne d’enfance s’accouda alors au comptoir du commerce et pris d’une voix assurée et malicieuse. « Non plus sérieusement si je suis ici c’est pour te dire que j’ai pensée et a ton avenir proche ma chérie. Tu pars avec nous pour prendre des petites vacances bien méritée ma belle. Le soleil, les festivités, l’alcool, les beaux garçons et la mer à volonté … ». Enlevant ses lunettes de vue, la jeune Lloyd ne se gêna guère pour défiait d’un regard mauvais son amie. Elle se lava alors Apolline sur ses talons. « Je sais que c’est gentil à toi de penser à moi et de t’en faire pour moi, mais je vais bien. Alors inutile de me changer les idées. ». « Eli’ tu dois poursuivre ta vie, si Andrew était là il te pousserais à participer à ce voyage et je crois… ». Elle sera ses lèvres en une ligne mince, regard fixant le visage de son interlocutrice. « Ecoute, cesse de prendre ce prétexte d’attention avec moi d’accord ? Et cessez tous autant que vous êtes de me dicter ma conduite. ». Sur ce, elle saisit une pile de bouquin qu’elle se devait de remettre en rayon. Elle s’aventura dans une allée, la grande brune toujours derrière elle. Elliot ne savait pas comment leur faire comprendre qu’elle avait besoin de calme et de respirer. Elle voulait demeurer en solitaire pour y voir plus clair et faire le deuil de son mari. Toujours au téléphone pour rassurer ses proches, toujours accompagnée par son entourage, elle voulait juste un peu de solitude pour elle seule. Elle soupira et son amie reprit. « J’ai échouée on dirait ? Mais compte sur moi pour mettre ton beau frère au courant, il ne va pas te lâcher ma belle. ». Et ce fut sur cette dernière phrase de certitude qu’elle finit par accepter l’invitation de ses amis. Clyde, le frère de son mari et aussi son meilleur ami d’enfance, avait su se montrer convainquant face à cette situation. Pour autant en contre partie, ses amis avaient promis de la laisser un peu respirer et prendre du recul vis-à-vis de leur inquiétude qui se voulait permanente. Clyde se rapproche alors doucement de la blondinette, mais il sent que bientôt la raison prendra le dessus sur ses sentiments et qu’il devra y faire face au risque de perdre et sa meilleure amie et celle pour qui il nourrit des sentiments depuis des années.
Dernière édition par Elliot Lloyd-Byron le Mar 8 Juin - 17:30, édité 4 fois |
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M. Charlie Wakefield
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| Sujet: Re: ELLIOT ♠ time is running out. DONE Lun 7 Juin - 22:25 | |
| Welcome here & bonne continuation pour ta fiche je te la réserve ;) |
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Elliot Lloyd-Byron
♦ Tu as posté : 9 ♦ Inscrit le : 07/06/2010 ♦ Crédit : uc
| Sujet: Re: ELLIOT ♠ time is running out. DONE Lun 7 Juin - 22:54 | |
| OLSEN Merci beaucoup (: |
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O. Michelle Salberry
♦ Tu as posté : 284 ♦ Inscrit le : 30/05/2010 ♦ Mon âge est : 31 ♦ Crédit : Malicious Pour les hommes
| Sujet: Re: ELLIOT ♠ time is running out. DONE Lun 7 Juin - 23:15 | |
| AGRON bienvenue parmis nous && bonne continuation ^^ |
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Elliot Lloyd-Byron
♦ Tu as posté : 9 ♦ Inscrit le : 07/06/2010 ♦ Crédit : uc
| Sujet: Re: ELLIOT ♠ time is running out. DONE Mar 8 Juin - 16:35 | |
| FOX 8D merci beaucoup (: |
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Elliot Lloyd-Byron
♦ Tu as posté : 9 ♦ Inscrit le : 07/06/2010 ♦ Crédit : uc
| Sujet: Re: ELLIOT ♠ time is running out. DONE Mar 8 Juin - 17:31 | |
| désolée du DP mais je pense avoir terminé (: |
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Billie P. Wellington
♦ Tu as posté : 57 ♦ Inscrit le : 08/06/2010 ♦ Mon âge est : 33 ♦ Crédit : (c) Chevalisse Profiter du soleil (a)
| Sujet: Re: ELLIOT ♠ time is running out. DONE Mar 8 Juin - 17:32 | |
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Elliot Lloyd-Byron
♦ Tu as posté : 9 ♦ Inscrit le : 07/06/2010 ♦ Crédit : uc
| Sujet: Re: ELLIOT ♠ time is running out. DONE Mar 8 Juin - 17:37 | |
| merci beaucoup =) |
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S. Tenebrae Blackbirth SEVENTEEN FOREVER; make me wanna die
♦ Tu as posté : 460 ♦ Inscrit le : 30/05/2010 ♦ Crédit : (c) Disgrace UNFAIR
| Sujet: Re: ELLIOT ♠ time is running out. DONE Mar 8 Juin - 17:42 | |
| Tout est parfait je te valide Bon jeu & HAVE FUN |
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Elliot Lloyd-Byron
♦ Tu as posté : 9 ♦ Inscrit le : 07/06/2010 ♦ Crédit : uc
| Sujet: Re: ELLIOT ♠ time is running out. DONE Mar 8 Juin - 17:43 | |
| merci beaucoup |
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| Sujet: Re: ELLIOT ♠ time is running out. DONE | |
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