Tell me what you see in your dreams ?
Is it me ? Tell me yes.

Tout me semble étrange aujourd'hui. Le soleil n'éclaire pas comme a ses habitudes. Je suis encore dans mon lit, je n'ai pas envie de me lever, car j'ai l'impression que ce n'est pas la température idéale a l'extérieur. Mais qu'est-ce que je peux bien faire ? Resté ici a contemplé le plafond ou regarder l'heure. On ne sait jamais. Cela prit quelque temps avant que je repousse les draps blanc pour mettre mes deux pieds sur le carlage de ma chambre. Cette piecce si vaste, si vide et si blanche. Elle donne la pureté de mon âme. Non je rigole. Jamais bien lorsque la lumière pénètre ma peau le matin a mon réveille. Aujourd'hui, c'était trop. Je me tournai vers mon cadrant et sourit doucement, il n'était pas encore six heure du matin. Que faire aujourd'hui, une idée m'effleura l'esprit et je me dirigeai vers l'immense fenêtre de ma chambre et regardai au loin, à l'horizon. Tout ce que je voyais s'était l'eau et le soleil levant. Je tenais mes rideaux entre mes doigts et les dégageai sur chaque côté laissant le peu de lumière du soleil entrer dans la pièce. J'avais une vue superbe et la plage pas très loin. L'idée de m'y rendre devenait de plus en plus attrayante. Mon sourire naturel devenait plus brillant. Direction rapide vers la salle de bain attrapant au passage mon maillot de bain noir et entrai dans la salle de bain. Avant de me changeai, je pris soin de m'attacher les cheveux en chignon. Après une dizaine de minutes, je sortis de la salle de bain descendant les marches pour me rendre a l'étage du dessous. J'étais seule dans cette grande villa, je ne m'y étais jamais vraiment habitué. Depuis que mes frères étaient parti, j'avais de la difficulté a rester dans le silence. Il faut le dire, j'en ai assez d'être seule. Il faudrait bien un homme, ou une amie dans la maison. Je ne supporterai tout de même pas un inconnu, je tiens a mes albums de musique tout de même. J'en avais de tous les styles et de tout les coins de la planète. Du Japon, des États-Unis, de l'Allemagne. De partout. J'adore la musique, je ne pourrais vivre sans, mais bon je m'égarre, j'en étais ou ? Oui, je quittais la villa par derrière. Tout les jours, peu importe l'heure que je me levais, je me faisais interpellé par mon voisin, comme si il ne se passait pas de me surveiller. C'est donc pour cela que je fuit par derrière. Une serviette autour de la taille, mais sandale dans les pieds, je descendis sur ma plage me mettant a marcher vers la plage publique. A regarder de loin, elle était vide, je ne voyais personne. Un avantage pour moi. Tournant mon regard vers l'océan, j'aperçu les vagues gigantesques venir caresser les cotes. J'eu un sourire me mettant a courir direction la plage. Lorsque mes pieds frollère l'eau, je retirai ma serviette la jettant plus loin et retirai mes sendales avant de mettre un pied dans l'eau. m'apprettant a m'élloigner dans l'horizon, j'entendis une voix arriver. « Il y a quelqu'un ici... Je le sais... » Je restai perplexe, quelqu'un était réveillé à cette heure et il était à la plage. Non mais on me suis ou quoi ? « Euhm... Qui est-ce ? » décidai-je enfin avouer.

---

Je me réveille en sursaut. 5h17. Tu te moques de moi. Cette horloge pourrie doit faire défaut. Ce n'est pas possible. Putain, allais-je finir par pouvoir dormir un minimum de huit heures. Impossible. Les yeux encore scotchés, je me tirai de mon lit. La pièce tanguait. Je dus prendre appui pour ne pas perdre pied. J'allumai l'interrupteur de la salle de bain. Les yeux fermés. Je connaissais ce chemin, par coeur. Lorsque je vis mon reflet, dans le miroir, je faillis sursauter. Ce que je pouvais avoir mauvaise mine. Le miroir devait très certainement me renvoyer le reflet de quelqu'un d'autre, parce que cette personne était affreuse. Ces boursouflures sous mes yeux ne pouvaient pas être miennes. Ce devait très certainement être une illusion d'optique. Ou encore mon imagination qui me jouait un tour. Submergé par une soudaine envie de recracher toute la quantité d'alcool que j'avais pu avaler, je me rinçai le visage pour laver toute trace d'alcool de mon visage. Avec acharnement, j'essayais de brosser la crinière qui me servait de chevelure. Dix-sept minutes plus tard, plus exactement, je vins à bout de mes cheveux emmêlés, en bataille. Ma tête voulait exploser. Carrément. J'avais tellement mal au crâne. Une migraine insupportable. Puis, je me souvins de la veille. Grosse soirée. Je ne tenais vraiment pas l'alcool. Seuls quelques verres suffisaient à me faire perdre la tête. Enfin, je ne tenais pas le whisky. Et encore, le mot était faible. Tout s'expliquait, maintenant. J'avais enchaîné verre après verre. Donc en résumé, j'avais légèrement trop bu hier, ce qui m'avait occasionné une migraine insoutenable, j'avais une mine affreuse, aucunement présentable d'ailleurs, d'immenses cernes violacées sous les yeux, et une envie de vomir. Génial. Dès l'instant où je retournai à ma chambre, pour enfiler des vêtements convenables autres que mon t-shirt trop grand et mes boxers rayés, et que je constatai l'état de mon appartement, qui était en piteux état. Un vieux carton de lait périmé traînait sur la table, de la paperasse jonchait le sol, ce qui restait des mets asiatiques que j'avais engloutis il y a de cela trois jours traînaient encore ainsi qu'une boîte à pizza qui devait traîner là depuis des lustres. Sans compter la pile de journaux qui tapissaient le sol, en plus de la lessive propre qui gisait dans un coin. Immédiatement, j'ai pensé à quelque chose de plus vital, comme aller déjeuner. Oui, très bonne idée. Je devais me coltiner le ménage. Éventuellement. Les étagères ainsi que le canapé nimbés de poussière en témoignaient. Ce que je pouvais détester cette tâche. Mon désordre ordonné me convenait tout à fait. Lorsque j'arrivai dans ma chambre, l'envie de replonger dans mes couvertures n'était plus aussi tentant. à quoi bon, de toute façon, je ne trouverai pas le sommeil de toute façon. Je décidai donc d'aller faire un jogging matinal. Je troquai, donc, à la vitesse de l'éclair, mon pyjama pour des shorts confortables. Disparais, va te cacher, me crie mon amour propre. Bien que je ne sois pas vraiment présentable, c'était ça ou le ménage. J'enfonçais mes écouteurs dans mes oreilles et je débutai au rythme de la musique. Je fis d'abord le tour des rues, puis je me dirigeai vers la plage. J'avais énormément chaud. J'avais également perdu la notion du temps. Mais je savais qu'une douce bourrasque en provenance de la mer me rafraîchirait. À défaut de ne pouvoir me désaltérer. À mesure que j'avançais, mes narines capta de douces effluves marines. Mes jambes n'en pouvaient plus, je devais faire un temps d'arrêt. Il faisait encore sombre. La ville était en plein éveil. Seul le bruit des vagues vint troubler le silence. C'est alors que j'entendis le clapotis des vagues, comme si quelqu'un s'amusait à effleurer l'eau. Je n'étais pas seul. À chaque fois que je prêtais l'oreille pour écouter de quel endroit pouvait provenir les bruits, je n'entendais plus rien. « Ya t-il quelqu'un ici, je sais que je ne suis pas seul, montrez-vous ». Je restais alors à l'affut. Je faisais cette routine depuis plusieurs jours déjà, et jamais je n'avais vu personne à cette heure là. « Euhm... Qui est-ce ? » s'enquit une douce voix, qui sonnait familière à mes oreilles, ça ne pouvait qu'être uen voix féminine. Au ton qu'elle employait, je pouvais déceler qu'elle était hésitante à révéler sa présence. « C'est plutôt à moi de vous poser la question. »

Je restai immobile. Je voulais resté caché. Je ne voulais pas vraiment être vu ce matin. Mes cheveux étaient en bataille, mais je les avais attaché. Je devais resté a l'affut et... Attend, mais je connais cette voix. Je ne peux pas croire. Il ne faut pas qu'il me voit comme ça, surtout pas comme ça. Je ne prit pas la peine de répondre et me reculai direction ma villa. et me dirigeai vers l'eau sans être dans son champs de vision. Je m'élançai vers l'eau et plongeai lorsque l'eau m'arrivait aux genoux. Les yeux ouvert, j'observais le fond de l'ocean, cet eau si bleu. C'était magnifique. Je me mit a nager m'éloignant de mon point d'origine. Après un certain temps, je manquais d'oxygène, donc je remontais à la surface. Je posai mes pieds au sol et sortit le eau de mon corps sentant l'eau ruisselant encore sur ma peau. Portant mes mains a mes cheveux, j'aggripai l'élastique entre mes doigts et la lançai a l'eau avant de secouer doucement la tête. Mon regard ce posa sur cet homme sur la plage. J'eu un léger sourire, c'était lui que je pensais. Un pas a la fois, je revint vers la plage dans sa direction.