Cela faisait déjà deux bonnes semaines que nous étions arrivés sur l’île. Je m’étais fais quelque amis, des gens sympa, avec qui j’aimais passer un peu de temps. D’ailleurs en parlant de ça, ce soir je sortais avec mes nouveaux amis. J’étais donc dans la salle de bain, sortant de la douche. J’enlevais la buée du miroir et me regardais longuement. Ce que je pouvais avoir une tête de zombie ces derniers temps ce n’est pas croyable. Il faut dire que je dormais peu. Alakay faisait des cauchemars, et moi je m’empressais toujours d’aller voir ce qui n’allait pas, bien que je le savais pertinemment.

Soit, j’entrepris donc de cacher ma mine de déterré, en me maquillant, sans pour autant tomber dans les artifices. Puis je relevais mes cheveux en une queue de cheval rapide. De toute façon je n’avais pas l’intention de plaire a qui que ce soit ce soir alors peut importe ! Puis je retournais dans ma chambre, enroulée dans ma serviette. Mais pas avant d’avoir vérifié qu’Alakay n’était pas dans le coin histoire qu’il ne me traite pas d’exhibitionniste. Quoi que ce ne serait pas la première fois. J’enfilais un short et un débardeur noir, ainsi que des ballerines. Je détestais jouer les filles provocantes. Puis je sortis dans le ‘‘ séjour ’’.

« Hey, je sors ce soir ! Pas la peine de m’attendre ! »

Et je m’en allais. Je passais donc la soirée sur la plage avec quelque ami autour d’un feu de camp. Une très bonne soirée. Sur un coup de tête nous allions même nous baigner. Et aux alentours de deux heures du matin, je retournais au chalet, exténué. Je faisais le moins de bruit possible pour ne pas réveiller mon colocataire, mais en allumant la lumière je vis …

«Alakay ? Mais qu’est ce que tu fais encore debout ? »

Ca faisait 2 semaines que nous étions là... et je ne pensais pas aller mieux, je dirais même que cela empirait. Depuis que j'étais revenu d'Irak, j'étais reclu sur moi même, je ne savais pas aller vers les autres... J'étais devenu un véritable mur. Puis, mes handicaps, que ce soit mon genou qui me faisait boité et qui me faisait mal régulièrement. Mes doigts bloqué que je ne savais ni bouger ni plier... et puis mes yeux... j'avais encore du mal a calculer les distances et je m'étais seulement habituer à l'intérieur de notre chalet. Je me demandais parfois pourquoi Destiny était venue avec moi... Pour me voir dépérir un peu plus... Mon passé, ces deux ans de guerre là bas dans la chaleur, le sable et la poussière... tout revenais toujours, en boucle sans arrêt! Il me suffisait d'une minute de silence, et tout remontais... Je ne sortais pas le soir, jamais sinon c'était la catastrophe car dans le noir, je me reperais encore moins bien... J'entendis Destiny qui me disait qu'elle sortait, je tournais la tête.

" Bonne soirée..."

Je ne pouvais pas l'empêcher de s'en aller... même si j'aurais voulu qu'elle reste, sans elle j'étais encore plus seul et mes souvenirs remontaient encore plus c'était irrévocable. J'allais donc me couché, mais pas moyen de dormir...enfin si mais je ne dormis qu'une heure peut être deux avant de me réveillé en sueur, et mal dans ma peau. Je me levais et j'allais dans la cuisine... boire de l'eau. Mes yeux me piquaient c'était attroche, je sentais qu'ils coulaient et j'avais beau les frotter les essuyé ca continuait encore et encore... Je me rendis compte de ce qui arrivait... ma vision se troublait. Essayant de garder mon calme, je m'asseyais dans l'un des fauteuils, je restais sans bouger a fixé un tableau... petit a petit, tout se brouillait, tout devenait noir... Je ne bougeais plus... je ne voyais plus, j'étais de nouveau aveugle. Sachant pertinement que mes yeux n'étais pas beau a voir dans ce cas, je les fermais. Je pleurais, je me disais que jamais plus je ne verrais... et pourtant il y avait tant de chose que je voulais voir et revoir... J'entendis Destiny revenir et s'étonner que j'étais encore debout. Je me levais, mais je trébuchais et m'étallais lamentablement... je savais pas où j'étais, je paniquais

" Je vois plus!!! Je vois plus rien!!!"

Je cherchais de quoi m'aider a me relever mais je trouvais rien. Réflex, j'ouvrais les yeux, mais je ne voyais pas... mais ma nouvelle cessité se voyait.

Au début je ne put m'empêcher de penser que, si il était encore debout, c'était qu'il avait encore fait des cauchemars. D'habitude, j'étais là pour le réveiller, le rassurer et lui dire que ce n'était qu'un mauvais rêve, mais il avait fallut que je sorte ce soir! Pourquoi n'étais-je pas rester a ses côtés! Non mais qu'elle idiote!

Et puis je le vis tomber. Ce que j'avais le plus craint depuis son retour était finalement arriver. Les médecins nous avaient pourtant prévenu qu'il pourrait perdre la vue encore une fois. Mais le sort c'était déjà assez acharné sur lui, j'avais espérer que cette fois ci il l'épargne. Et finalement non. Ce que la vie pouvait être injuste par moment!

« Bouge pas je vais t'aider ! »

Je me précipitais donc vers lui, afin de l'aider a se relever. Une fois fait, je le guider vers le canapé où je le forçais a s'assoir.

« Ça va, tu t'es pas fait mal? »

Bien qu'au fond de moi, je connaissais déjà la réponse ... Non de dieu pourquoi n'étais-je pas rester a la maison ce soir?

Venir au monde sans voir, devais sans doute être moitié moins cruel que d'être né voyant et de perdre la vue pour sauver un innocent, et je trouvais cher payer de perdre mes yeux pour un beau geste. Je m'en étais éperdument fichu d'avoir perdu un genou, maintenant j'avais une prothèse c'était presque équivalent... pareil pour mes doigts, je n'étais pas gaucher alors que m'importait d'en avoir 3 qui jamais plus ne se plieraient à ma volonté... mais pourquoi mes yeux, j'aurais préféré devenir sourd où muet... mais pas aveugle. Allongé sur le sol, a me débattre pour me relever, je ne cessais pas de me débattre, je connaissais le chalet avec ma vision défectueuse, mais pas dans cette obscurité totale qui m'envahissait. Qu'est ce que je pouvais insupporter que l'on m'aide constamment pour tout et ce n'était certainement pas fini... Reverrais-je seulement un jour? Cette idée était insupportable. Comme elle me l'avait ordonné, j'avais cessé de bouger, je m'étais relevé grâce à son aide et je reposais maintenant sur le canapé. Si je m'étais fais mal? Mais bien sûr que je m'étais fait mal, je serais étonné si je ne m'étais pas écorché...

"Si..."

Je passais ma main sur mon genou déjà meurtri à l'origine mais là il me lançait méchamment! Je sentais sur ma joue quelque chose de liquide et de chaud qui coulait. J'y portais ma main et en sentais l'odeur. Une odeur de rouille très reconnaissable... la douleur venait de ma tempes. Je ne paniquais pas, dans mon état, si je paniquais j'étais au sol et je ferrais encore des dégats...

"Je suis désolé..."

Et voilà, je n'avais pas le choix je me sentais obliger de culpabiliser. Si j'étais rester bien sagement au chalet ce soir, rien ne serait arriver, et Alakay ne se serait pas blesser. Je n'aurais certes pas put empêcher qu'il perde a nouveau la vue, mais au moins j'aurais été là pour l'épauler. Quelle égoïste je faisais dis donc!

Perdre la vue ... Et si cette fois il ne la retrouvais jamais? Que ce passerait il dans ce cas? S'enfermerait-il a nouveau sur lui comme ça avait été le cas la première fois? Et que pouvais y faire? Pas grand chose! L'accompagner dans ce moment difficile mais après? Un jour peut-être qu'il en aurait marre de m'avoir dans les pattes, et là, je ne lui serait plus utile du tout.

Je regardais son front. Il c'était entailler et du sang coulait de sa blessure. Par chance, ce n'était pas bien profond, mais ça nécessite quand même de le désinfecter et tout.

« Ne t'excuse pas, je vais m'occuper de toi ça va aller! »

Je m'éclipsais alors dans la salle de bain et en revenais avec la trousse de premier secours.

« Ça risque de piquer! »

" Je m'excuse quand même... je te pourris tes vacances..."

Quoi c'était vraie, elle avait mieux a faire que de s'occuper d'un ex paracomande, blessé, handicapé et dépressif. Même moi, je ne m'occuperais pas de moi si j'étais elle... La preuve, même si j'avais eu envie qu'elle reste ce soir, je l'avais laissée sortir, elle avait une vie, encore potable a mon sens, en tout cas plus que la mienne. Je l'entendis s'en aller, qu'est ce que j'attendais pour me tirer une balle dans le crâne ou que sais je... quoi que maintenant, j'aurais un peu de mal, je ne vois plus du tout. Je pouvais plus supporter de pourrir la vie d'autrui, que ce soit mes parents, Destiny... enfin tout ceux à qui je tiens, et que je fais souffrir depuis que je suis partit en Irak et que j'en suis revenu... J'aurais du mourir là bas... Non, mais c'est vrai, je le reconnais! Vivre avec ces regrets, avec ces remords... c'est presque intolérable, c'est comme si on vous arrachait le coeur à longueur de temps... J'entendis Destiny revenir et ouvrire la trousse, elle me signala que ça piquerait, je ne bronchais pas...

" J'ai l'habitude d'avoir mal..."

Est ce que je savais seulement encore ce que s'était que la douleur? J'avais eu mal tellement de fois... si souvent en seulement 2 ans que ça n'avait plus d'importance, la douleur, il me faudrait sans doute une autre bombe en pleine figure pour que j'ai encore la notion de douleur...

« Ne dis pas ça tu sais très bien que quoi qu'il arrive, j'aime passer du temps avec toi! Et le fait de m'occuper de toi ne me pourris absolument pas mes vacances au contraire! »

Je lui souris, bien que maintenant il ne pouvait plus le voir. Non mais sérieusement il voulait une paire de baffes lui? On était ami depuis la maternelle. Il était une des rares personnes avec qui j'avais encore parler après la mort de ma sœur. Depuis que nous étions tout petit, nous étions toujours ensemble. Il n'y avait pas un jour où Alakay était sans Destiny, et quand Destiny entrait dans une pièce, Alakay n'était jamais loin. Nous avions toujours était plus lier que les deux doigts de la main, et je ne vois pas bien comment on aurait pu changer les choses aujourd'hui. J'étais bien trop attaché a ce garçon, même encore plus que ce qu'il pouvait s'imaginer, pour lui tourner le dos, surtout au moment où il avait besoin de moi. Je serais bien trop cruelle de faire ça.

« Ne joue pas les gros dure, ça arrive a tout le monde d'avoir mal! »

De ma main gauche, je m'emparais délicatement de son menton pour le maintenir en place, tandis que de l'autre, je m'appliquais a désinfecter sa blessure, en essayant de lui faire le moins mal possible. J'en profitais au passage également pour enlever le sang qui coulait le long de sa joue.

" Je suis sûr que t'as mieux à faire ici que de passé du temps avec un assassin infirme et dépressif... T'as encore une vie ne la gâche pas pour moi... après tout, ils doivent bien avoir un endroit où ils casent les personnes handicapées..."

J'allais m'en prendre une et je pense que je l'aurais pas volé... et ça me ferrait peut être du bien qui sait qu'elle me foute une paire de baffe, histoire qu'elle me rappelle que j'ai un temps soit peut d'importance pour quelqu'un ici bas. Maintenant que je ne voyais plus, une vieille peur remonta d'elle même des profondeurs abyssales des mon cerveau... quel serait mon avenir comme ça? Qui voudrait de moi? Aucune femme ne voudrait d'un aveugle dans sa vie à part ma mère... La pauvre, comme si je ne lui pourrissais pas assez la vie comme ça, j'allais en plus l'enmerder jusqu'à sa mort... Et quand elle ne serait plus, et mon père aussi, qu'allais-je faire? Peut être serais-je à ce moment là capable de vivre seul, avec une assistante pour me faire mes repas... Ou alors mes parents eux mêmes, épuisé de m'avoir avec eux, finiront par me mettre en institution pour personne handicapées... oui, ça me semblerait même la meilleure solution. Heureusement, que Destiny ne peut pas entendre ce que je pense sinon ce n'est pas une paire de baffe qu'elle me collerait, mais une bonne dizaine!

"Destiny... c'est pas que je fais le gros dur... mais si t'avais vécu ce que j'ai vécu, ton seuil de douleur ne serait plus le même..."

C'était vrai, je n'avais pas eu si mal que ça quand je m'étais ouvert la tempes... Et maintenant, c'est à peine si je sentais qu'elle désinfectais ma plaie... je le savais parce que je sentais l'odeur de l'alcool c'est tout.

" C'est grave, docteur?"

« Alakay, Alakay, Alakay ... Si tu ne la ferme pas je vais être dans l'obligation de t'en coller une! Tu cherche quoi? A me faire de la peine? Ben si ça peut te rassurer tu n'es pas loin d'y arriver! »

Grrr. J'aurais pu l'étrangler. Je me mettais très rarement en colère. Pendant des années j'avais appris a canaliser mon énergie, ma rage et ma colère en faisant beaucoup de sport. Et ça m'avait été très utile car j'avais appris a arrêter d'en vouloir a la terre entière pour la mort de ma sœur. Maintenant, seul deux choses pouvait encore me mettre en colère. La première, qu'Alakay se dénigre sans arrêt. Oui, c'était quelque chose que je ne supportais pas. Il passe son temps a se rabaisser, et a croire que les gens autour de lui on mieux a faire que de passer du temps avec lui. Ce que ça pouvait m'énerver! Surtout qu'il savait très bien a quel point il comptait pour moi! Bref. La deuxième chose qui arrivait facilement a me mettre en colère, c'est que quelqu'un critique Alakay. Comme quoi tout revient toujours a la même personne! Le reste m'était bien égale.

Soit, je disais donc qu'il avait réussi a me mettre très en colère. Tellement que je serrais son menton dans ma main avec force. Il n'avait qu'a râler ça m'était bien égale, de toute façon c'était bien mériter. Je terminais de désinfecter sa plaie, avant de mettre un pansement dessus. Ce n'était pas profond, et ça ne nécessitais donc pas de point de suture. En entendant ensuite sa remarque, je perdis patience.

« C'est vrai que j'ai pas vécu ce que tu as vécu! Mais mon seuil de douleur a été sérieusement endommagé lui aussi! Toi c'était peut-être physiquement, mais moi c'était moralement! Parce qu'il y a une chose que tu oublie c'est que pendant que tu étais là-bas, j'ai passer toute mes journées a t'attendre! »

J'avais les larmes aux yeux, ma voie tremblait. Je refermais brutalement la trousse de premier secours, et me levait pour la remettre a sa place. Je jetais le matériel que j'avais utiliser et me lavait les mains. Rapidement, je séchais mes larmes et me passais de l'eau sur le visage avant de retourner dans le salon près d'Alakay. Je m'adossais au mur, et croisait les bras devant ma poitrine, sourcils froncés.

« Grave ... non pas vraiment. Enfin on peut déjà se rassurer en se disant que le cou que tu t'es pris sur la tête ne te rendra pas plus con que tu ne l'es déjà! »

Alala, ce qu'on pouvait dire quand on était en colère!

" Non, c'est pas ça... Je veux juste que tu profites de ta vie, de ta jeunesse... et pas passé ton temps à t'occuper de moi, dans le genre, les gens vont pas venir te parler s'ils savent que tu passes ton temps à t'occuper d'un infirme... Sort, fait toi des amis, amuse toi. Rencontre des gens, tu finiras peut être par trouver l'homme de tes rêves, fini pas ta vie seule... la gâche pas, moi c'est déjà fait, j'aurais jamais du devenir paracomando, regarde moi maintenant. Je boite, j'ai des doigts mort et je ne vois plus, peut être que je reverrais, peut être pas, qui voudrais de moi? Personne... où du moins personne ne chercherait déjà a me connaître vu mon handicap, alors avoir un avenir avec une famille... je peux laisser tomber sio je retrouve pas mes yeux..."

Je vous jure que je ferrais mieux de la fermer parfois, mais j'y pouvais rien, je craquais, j'avais besoin de confier mes craintes les plus profondes... celles qui me rongeaient et qui contribuaient à ma destruction. J'aurais peut être pas du, n'empêche ce qui était fait, était fait... J'entendais à sa voix que je lui avais fait du mal, mais c'était pas intentionel... mais j'étais comme ça, tout était noir pour moi maintenant, et ma nouvelle cessité n'arrangerait sûremment pas les choses.

" Je ne t'ai jamais demander de m'attendre... Souviens-toi, le jour où je suis partit qu'est ce que je t'ais dit? Je t'ai dit: Destiny, ne m'attend pas... je ne sais pas si je vais revenir, alors fait ta vie, mais ne m'oublie pas, qu'on puisse se revoir si je reviens. Et plus j'avance, plus je sais que je te fais du mal, plus je me dis que j'aurais du y rester! Tu serais pas entrain de te culpabilisé pour des choses dont tu n'es pas responsable, c'est ma faute, la mienne et à personne d'autres, alors arrête de croire que c'est la tienne."

Je l'entendis repartir, mon ouïe décupler j'avais compris que j'avais réussis à la faire pleurer, et je soupirais, c'était pas mon but, mais j'allais encore faire du mal aux gens, alors dans un sens il vaudrait mieux que j'arrête et que je trouve un moyen de me suicider ça ferrait arrêter les frais. Une fois revenue, je ne dis plus rien, elle m'insulta de con et j'eu un rictus.

" T'as finalement compris... effectivement, je suis juste un connard."

« Peut-être que j'en ai pas envie vois-tu! Je tiens a te rapeller un détail, c'est que c'est moi qui t'ai pousser a devenir paracomando , je t'ai pousser a réaliser ton rêve! Ok, j'aurais du essayer de t'en empêcher, mais non il a fallut que je fasse l'inverse! Alors oui je me sens nul! Et tu pourras dire tout ce que tu veux mais ça ne changera rien! M'occuper de toi c'est la seule chose qui m'aide a me sentir moins minable! Je ne me suis pas occuper de toi avant ton départ alors j'ai pas le choix de le faire maintenant! Tu te sens peut-être nul, mais si tu es dans cet état, c'est parce que tu as sauver une vie et parce que j'ai pas su te retenir! »

Je me retenais pour ne pas aller lui coller ma main dans la figure. Fondé une famille? Avec qui? Trouver l'amour? Malheureusement c'est déjà fait, je ne peux pas le nier! Mais dans l'état où Alakay est, je ne peut décemment pas le lui avouer. Il penserait que je dis ça parce que j'ai pitié de lui, et dans le pire des cas, ne il ne voudra carrément plus m'adresser la parole. Et ça, il est hors de question que ça se produise. Déjà parce qu'il a besoin de moi. Mais encore plus parce que moi j'ai besoin de lui. Qu'est ce que je deviendrais moi, si je ne l'ai plus? Je passe mes journées a m'occuper de lui. Avant c'est ma sœur qui passait ses journées a s'occuper de moi. En fait, sans le vouloir, il a remplacer ma sœur, et comblée le vide qu'il y avait au fond de mon cœur. Et si il venait a s'en aller, mon cœur serait a nouveau vide. Tiens, il était temps que je le comprenne ça! Je foudroyais Alakay du regard.

« Non mais alors là sérieusement tu me cherche! Tu te fiche de moi ou quoi? Partout où on allait, on était inséparable! Peut-être que pour toi ça a été facile de ne pas penser a moi, mais moi j'y arrivais pas! J'ai essayer mais y avait rien a faire! »

Je m'approchais, dans le but d'apaiser les tensions. Mais c'est alors que je l'entendis me dire qu'il aurait mieux fait d'y rester et que c'était un connard. Cette fois s'en était trop. Je n'eus pas la force de me contrôler, et pour dire, je ne le cherchais même pas. Je sais juste que, sans que je sache comment, je lui avais foutu une belle gifle. Et celle là, il faut le dire, elle était sacrément mériter. Un silence pesant s'installa. Mais il ne dura pas longtemps ...

« Je t'interdis de dire ça! »

" Ah je vois! C'est pour appaiser ta petite conscience que tu fais ça?! Donc si j'étais revenu sain et sauf de là bas tu ne te serais jamais soucier de savoir si moralement ça allait? Je ne veux pas de ta pitié, Destiny, ni de qui que ce soit! Ce n'est pas en te pourrissant la vie maintenant que tu changeras ce qui te semble comme une erreur dans ton passé. Sauver une vie... Une vie sur les combiens que j'en ai prise, Destiny! Combien d'innocent j'ai tuer, pour soit disant le bien être d'un peuple! Alors entre toi et moi... celui qui doit se sentir minable et répugnant c'est moi, pas toi! T'as voulu m'aider, alors que certains essayait de me bloqué! Mais l'erreur vient de moi, j'aurais du renoncer!"

J'aurais voulu me lever, mais ne voyant rien je n'en avais pas le courage... C'est pas que je me fichais d'elle bien au contraire, je savais pertinement que j'avais pas su ne pas penser à elle là bas mais... moi c'était différent, maintenant c'était différent... si je vous disais les espoirs que je m'étais fait là bas... toutes ces choses aux quelles je me racrochais pour évité de vouloir aller sauver ces innoncents et risquer ma vie... y'aurais de quoi me prendre pour un dingue. Mais le jour, ce jour où j'ai bondit de la tranché pour sauvé cet enfant... tout mes rêves et mes espoirs avaient été brisé, par moi même. Des Espoirs que je ne pourrais jamais avoué aux personnes concernées.

"Si tu veux savoir, j'ai même pas essayé de ne pas penser à toi... Tu crois que c'est facile, de rester là dans la chaleur, le sable, la poussière, entre les bombes et les coups de feu, tu sais pas si tu va vivre ou mourir. D'être dans l'attente, d'une mort presque certaines toutes les minutes... dans ces moments là, la plupart des hommes ne font qu'une chose, penser aux gens qu'ils aiment... et certains, comme moi, regardent les photos des gens concerné... comme si je ne savais pas ce qu'on a été... comme si j'avais pu partir en enfer sans une photo de toi à regarder et a qui parler pour avouer que je crevais de peur!"

La gifle me foudroya, je ne savais pas voir ce qui c'était passé, son visage me restait interdit et ça me faisait mal. Pas physiquement, si vous saviez le notre de giflle qu'un para se prend dans son apprentrissage... mais parce que je savais que je perdais tout petit a petit... et que je faisais rien pour les retenir... Ca faisait presque 7 ans que j'avais plus verser de larme, et là... elles étaient venue comme ça, elles débordaient de mes yeux meurtris.

« Non c'est pas ce que je voulais dire tu le sais très bien! Personne ne m'a forcer a m'occuper de toi, je l'ai fait de mon plein grès! C'est pas de la pitié, c'est parce que je tiens a toi! Ma sœur a laisser un grand vide dans mon cœur, un vide que tu as comblé! Je tiens terriblement a toi, je crois que sans toi j'aurais pas la force de continuer alors va pas dire que je cherche a soulager ma conscience! Jamais je pourrais te laisser tomber, tu m'entend ... Jamais! Et si tu pense le contraire dis le moi tout de suite que je m'en aille! »

Je le fixais longuement en silence. Je lisais sa détresse sur son visage. J'avais l'impression qu'il chercher quelque chose, ou alors qu'il cherchait a faire quelque chose. Comment aurais-je pu le savoir, je n'étais pas dans sa tête. Et entre nous j'avais déjà assez de chose qui se chamboulait dans ma tête pour ne pas encore m'occuper de la sienne. Et pourtant je le voyais, il était tout autant, voir même plus en colère que moi. Tiens donc! Et d'ailleurs en y pensant, pourquoi est-ce qu'on s'engueulait? Pour rien, des conneries!

« Que voulais tu que j'en sache, la seule chose que tu m'as dis c'est de ne pas t'attendre! Et c'est tout! »

Je le voyais alors qui pleurait, et je me sentis immédiatement coupable. Je regrettais mon geste, ce n'était pourtant pas mon genre de perdre patience. Surtout si je voulais devenir médecin. Des larmes, on en voit partout, de tout le monde, tout le temps. Mais pas Alakay. Je ne l'avais jamais vu pleurer. Et autant vous dire que voir votre meilleur ami, qui est pourtant fort et solide, pleurer devant vous parce que vous l'avez blesser, ça fait mal!

« Excuse-moi, je voulais pas! Je suis désoler. »

Mais c'était un peu tard maintenant, le mal était fait. Je m'asseyais sur le canapé a ses cotés, et l'attirer vers moi pour le prendre dans mes bras. Je ne supportais pas de le voir dans cet état. Je collais ma joue contre la sienne, là où je l'avais frapper quelques secondes auparavant, et lui caressait doucement les cheveux, incapable d'être en colère après lui plus longtemps.

J'étais entrain de tout perdre sans m'en rendre réellement compte, il avait fallu un claque de la part de la personne que j'aimais le plus sur Terre pour m'en rendre compte. Et je me trouvait encore plus con maintenant... mais qu'est ce qui m'arrive, pourquoi je suis comme ça... Je suis malheureux, c'est vrai je n'allais pas me voilé la face, mais pourquoi je devais rendre mon entourage malheureux aussi... ca n'a pas de sens, ils ne sont en rien responsable... même si Destiny crois le contraire. Je la sentais, elle me pris dans ses bras et je me retrouvais joue colé contre la sienne. Je cherchais sa main, je parviens à la trouver et à la serrer. Je tournais ma tête, fourant mon visage dans son cou pour pleurer à mon aise. J'étais à bout, littéralement et personne ne pouvait comprendre pourquoi, parce qu'il n'avait pas vécu ce que j'avais vécu.

" Non... c'est pas toi... c'est ma faute... tout est ma faute... je te demande pardon"

Je relâchais sa main, mon bras s'empara de sa taille et je la serrais contre moi, j'avais besoin d'elle, comme je n'aurais jamais besoin de personne d'autre... Si j'étais rester en vie c'était pour la revoir, et là, j'avais pratiquement tout fais pour la perdre, alors que je ne le voulais pas. Je m'imaginais quand la forçant à s'éloigné de moi pour faire sa vie, elle serait mieux, c'était probable, mais ça me déchirerais encore plus que je ne l'étais déjà.

" J'aimerais... allez dans ma chambre... si tu veux bien"

« Ne t'excuse pas, je t'ai pas mal brutaliser. Je suis là, j'irais nul part je te le promet. »

La colère poussait a faire pas mal de chose que l'on pouvait regretter par la suite. Je ne dis pas que j'étais responsable, mais que ma gifle avait en tout cas déclenché sa crise de larmes. Et voir quelqu'un pleurer me donner automatiquement envie de pleurer avec, je devais donc faire preuve d'un effort et d'une concentration inhumaine pour ne pas me mettre a pleurer moi aussi. Ça ne l'aiderait certainement pas, il croirait encore que je pleurais a cause de lui. J'avais donc une main dans la sienne que je serrais, et de l'autre je caressais son dos, en signe de réconfort, posant ma tête contre la sienne. Il me serra alors contre lui. Je restais là un moment, le laissant pleurer dans mon cou. Je devais être tremper maintenant, mais il fallait bien qu'il exprime sa douleur à un moment où l'autre. Il finit par me demander d'aller dans sa chambre. Je déposais un bisou sur son front.

« Bien sûre, je vais t'aider. »

J'attrapais sa main, l'aider a se lever, et lentement, je le guidais a travers le chalet jusqu'à dans sa chambre. Là, j'allumais la lumière, et le guidait une nouvelle fois vers son lit, sur lequel je le forçais a s'assoir. Il était encore dans tout ses états, hors de question de le laisser rester debout, je ne voulais pas risquer qu'il chute encore une fois.

« Tu as besoin de quelque chose? »

Je me sentais à la fois nul et désespéré... a quoi bon continué de lui caché l'évidence et la vérité. Je la laissais m'aider, de toute façon j'aurais été incapable de rejoindre ma chambre seul, s'était l'évidence même. J'essayais néamoins de sentir les possible obstacle, histoire de mémorisé le chemin... Je ne voulais pas devoir toujours dépendre d'autrui, j'étais handicapé et je voulais m'assumé en tant que tel. Je la laissais me forcé à m'asseoir sur mon lit, je soupirais... je savais ce que j'avais a faire, et j'allais le faire.

" Oui... j'aimerais ma canne qui est dans l'armoire, je risque d'en avoir besoin pendant la nuit."

On ne sait jamais, si j'ai soif, si j'ai besoin d'aller au toilette ou que sais, je savais que mis comme j'étais sur mon lit, je devais me lever et aller tout droit, je tomberais sur la salle de bain de ma chambre... heureusement que j'avais retenu des trucs. Pendant qu'elle cherchait ma canne, je cherchais ma table de chevet à tâton, une fois trouver, j'ouvrais le tiroire de ma table de nuit. Je cherchais un petit sac en velour, je ne mis pas longtemps a le trouver, mais au passage mes doigts éffleurèrent le métal froid de mon arme rangée et non chargée. Je fermais le tiroire. Destiny me donna ma canne, je la posais sur la table de nuit. J'invitais Destiny à s'asseoir près de moi et je lui pris la main.

" Je t'ai dis... en partant de pas m'attendre... mais c'est pas pour ça que je voulais dire que j'allais t'oublier... Ces putains d'années de guerres là bas... c'était l'horreur, je sais que tu le sais... même si, tu ne le saurais jamais aussi bien que moi... quand t'es là bas... quand tu attend et que tu sais que peut être tu risque d'aller à l'abatoire comme du bétails... ca fait réfléchir... pas quand t'es dans le feu de l'action, dans ce cas là tu pense qu'a une chose: Sauvez ta peau en envoyant le plus de salauds en enfer... tu deviens une véritable machin à tuer... Je... je me demandais même si j'étais encore humain... - je soupirais - Mais quand tu essaye de te reposer, où que par chance t'as quelques heures de répis... tu pense à tous ce que tu n'aurais peut être pas... tout ce que tu laisse derrière toi... tout ce que tu risque de regretter en rentrant parce que t'étais pas là... et j'ai regretter... de t'avoir dit ça. - je tournais la tête vers elle, même si je pouvais pas la voir - Parce que, j'ai réalisé plein de truc... j'imaginais tellement de scénario de mon retour... que tu sois partie loin pour tes études, que tu te sois fiancée... que pire tu sois mariée! J'ai même imaginé que tu sois tombé sur un salaud qui t'aurais abandonné enceinte, j'avais pratiquement aucun moyen de te parler... j'avais droit qu'a un coup de téléphone et comme beaucoup je téléphonais à mes parents... mais plus les jours passaient, plus j'avais peur de revenir et que mes craintes soient réalistes... Je sais pas ce qui m'a pris le jour où je suis sorti de la tranché pour aller sauver ce gamin, j'avais l'impression que j'avais plus rien a perdre, parce que j'étais certains qu'un de mes scénarios s'était réalisé... pourtant j'avais tord. - J'eu un rictus de dérésion...- C'est stupide pas vrai? Et bien c'est rien à coté de ce que j'ai compris là bas... je suis sur que... ca va te semblé... bête ou incompréhensible... A force de pensé là bas, de regarder les photos que j'avais enmené avec moi, de me souvenir de ma petite vie bien rangée jusque là... j'ai réalisé, que je t'aimais...d'amour et que c'était pour ça que j'avais peur de retourner au pays et de réalisé que je t'avais perdue pour toujours... mais j'ai eu un relant d'espoir un jour que je me promenais dans Bagdad avec les autres, pour le ravitaillement.... j'ai vu quelque chose dans une vitrine et je l'ai acheter... je me suis dis que si je survivais et que je revenais... si tu étais encore célibataire... je te l'offrirais et que si je mourrais tu l'aurais de toute façon parce qu'elle était emballé prête a partir pour te revenir si je tombais... mais je te l'aurais pas offert sans but précis... - je sortis une boite du sac en velour - Aujourd'hui je te l'a donne... j'ai pas d'espoir particulier en te la donnant, parce quen j'ai l'impression... que tu prendrais ça comme si je faisais ça pour pas être seul dans ma vie, mais c'est pas cas ... mais si j'étais pas... revenue et redevenu aveugle, je te l'aurais donner, pour te demander en mariage... - j'ouvrais la boite et lui posait dans la main.

Spoiler:

Sincèrement, je ne voudrais pas être à sa place. Être aveugle, alors qu’on avait été voyant avant, ne devait pas être marrant. En fait être aveugle tout court. Je pouvais essayer de le persuader que je le comprenais, mais ce n’étais pas le cas, jamais je ne comprendrais ce qu’il traversait. A moins que je ne perde moi-même la vue. Ce dont j’espérais que se ne serait pas le cas. En attendant, même si je ne pouvais certes pas le comprendre, je pouvais l’aider du mieux que je pouvais. Et compatir … Ca je le pouvais, et je m’en prenais le droit ! Imaginer que les choses les plus simples et les plus courantes de la vie devenaient maintenant des obstacles. Et s’il ne retrouvait plus jamais la vue ? Les choses simples deviendrait compliquer. Comme par exemple regardais la télé, voir un coucher de soleil, savoir s’il fait jour ou nuit … Tant de chose qu’il ne pourra plus faire, ou du moins pas sans aide. Et il ne me voudrait peut-être pas sur les bras toute sa vie.

Trainant les pieds, j’ouvris l’armoire, pour chercher sa canne. Je prenais doucement conscience qu’avec sa rechute, nos vies ne seraient plus les mêmes, que les choses allaient changer. En bien ou en mal, ça je l’ignorais. Ce dont j’étais sûre c’est que dans les prochains jours, il allait y avoir du changement. J’entendis du bruit, et me retournais. J’allais lui proposais mon aide, mais je voyais qu’il avait trouvé tout seul ce qu’il cherchait. Je revenais avec sa canne.


« Tiens ! Et si tu as besoin de quoi que ce soit, tu n’hésite pas a m’appeler ! »

Contrairement à ce que j’aurais pensé, il ne me jeta pas dehors. Ben oui, j’aurais compris qu’après cette rechute, il aurait eu envie d’être un peu seul, pour réfléchir ou je ne sais quoi. Au contraire, il m’invita à m’assoir auprès de lui. Je ne me fis pas prier, maintenant que la crise était passée, je voulais profiter du calme après la tempête.

Un long moment je le fixais, essayant de décrypter ses paroles. Et plus j’essayais de comprendre ce qu’il me racontait, plus j’avais l’impression qu’il se moquait de moi. Combien de fois m’étais-je imaginer cette scène ? Celle du jour où il me dirait qu’il m’aimait ? Assez souvent pour avoir réussi à me rendre compte que je ne l’aimais pas seulement en amitié, mais bien au-delà même de tout ce que j’avais pu imaginer. Tiens ça devait être ça ! J’avais du m’endormir, et je rêvais. Tout ce tenait. Je me pinçais. Aille ! Non je ne rêvais pas ! Je fixais Alakay, avec la furieuse envie de lui demandais s’il se moquait de moi. Et pourtant son visage ne trompait pas … Ou il était le meilleur comédien qu’il puisse exister, ou bien il était aussi sincère que sérieux. Et j’optais plutôt pour la seconde option, car il n’avait jamais su me mentir. Aux dernières nouvelles …

Je regardais longuement la boite qu’il m’avait posée sur la main. Tout ça allé soudain trop vite, j’avais envie de lui hurler qu’il perdait la tête. J’aurais volontiers mis un frein a cette histoire, il y a deux minutes nous n’étions que de simple meilleurs amis épris l’un de l’autre et maintenant, il m’annonçait qu’il avait voulut me demander en mariage. Et moi, j’étais sensé dire quoi dans tout ça ? Il fallait que je réfléchisse, mais trop de chose se bousculer dans ma tête. Et pourtant, Alakay attendait une réponse, je sentais son regard peser sur moi.


« Je … tu … »

J’aurais voulut dire quelque chose, mais se sont les seuls mots que j’étais capable de prononcer. Ayant perdu l’usage de la parole, je décidais de m’exprimer de façon plus explicite. Je m’approchais donc de lui, et déposais délicatement mes lèvres contre les siennes.

Si j'avais raconté tout cela, ce n'était vraiment pas pour avoir une réponse, clair ou net, ni même une réponse tout court... juste pour me soulager. J'avais besoin de raconter tout ça, je n'aimais pas cacher des choses à ma meilleure amie. Après avoir raconter tout ça... je me rendais compte que j'avais fait exactement la même chose que mon père... D'ailleurs, ca me fit bien rire dans ma petite tête vide. Quand on y pense... ma mère était sa meilleure amie depuis qu'il avait 16 ans, et a 21 ans, il lui avait enfin dit qu'il l'aimait depuis plus de 3 ans et l'avait demander en mariage le jour même... je me disais qu'il avait eu du bol qu'elle ne le repousse pas... Je n'espèrais pas avoir la même chance que lui... et ce n'était même pas dans ce but que je lui avais donner la bague. Non, si je lui avais donner, c'était parce qu'elle lui revenait de toute façon, je l'avais acheter pour elle, qu'elle m'aime ou pas, je lui aurais donné c'était comme ça dans ma tête. Maintenant, elle prennait ça comme elle voulait, je l'aimais, je l'aimerais toujours, mais je pouvais aussi comprendre qu'elle ai pas envie d'avoir un aveugle toute sa vie sur les bras et dans les jambes! C'est vraiment pas facile de vivre avec un aveugle, mais j'espèrais bien ne pas le rester. Je l'entendis dire quelques choses sans queue ni tête, puis je sentis ses lèvres contre les miennes. Je l'embrassais tendrement je portais simplement ma main dans sa nuque. C'était assez étrange, embrasser sa meilleure amie, mais tellement agréable, mieux que ce que j'avais rêver